Julie a trouvé sa vocation d'infirmière à Baudimont

Julie a trouvé sa vocation d'infirmière à Baudimont

Julie Leroy a 26 ans. Originaire d'Arras, elle a fréquenté le collège Saint-Joseph avant d'aller au lycée Baudimont, "la suite logique". Elle était plutôt une élève studieuse. Passionnée de couture, elle est infirmière depuis quatre ans au centre hospitalier d'Arras. Actuellement, elle se prépare à devenir formatrice en soins d'urgence à l'hôpital.

En quoi consiste votre métier ?

Je suis infirmière au service de réanimation du centre hospitalier d'Arras. Je fais ça depuis quatre ans. Au départ, après mes études, j'avais plutôt l'intention de travailler aux urgences ; je recherchais l'absence de routine mais dans un secteur très cadré. J'ai été frustrée car on ne savait jamais rien de ce que devenaient nos patients. J'ai testé la "réa" pendant le Covid et ça m'a plu.

Qu'est-ce qui vous plaît le plus dans ce métier ?

Il n'y a pas de routine dans le service. Toutes les journées sont différentes. Je me sens utile. Nous sommes un peu le dernier maillon avec le patient, nous sommes toute la journée avec eux. Ici l'infirmière est indispensable pour la prise en charge des gens. Et surtout il y a le côté relationnel et humain.

Quelles sont les qualités requises pour exercer ce métier ?

La qualité première, c'est la bienveillance. Nous sommes l'épaule sur laquelle les patients se reposent ; ils se confient à nous. Il faut écouter mais ne pas juger ; il faut respecter l'autre. Ce métier nécessite aussi une capacité d'adaptation. Nous soignons tout le monde même des personnes privées de leur liberté. Ce métier nécessite une grande ouverture d'esprit.

Quel est le plus gros challenge que vous rencontrez dans ce métier ?

Le plus gros challenge ça a été un tournant pour moi. Je l'ai vécu avec l'hospitalisation d'un membre de ma famille. C'était une période compliquée car je devais rester professionnelle malgré les sollicitations de la famille.

Pourquoi avoir choisi cette voie ? Quel a été votre parcours pour exercer à ce poste aujourd'hui ?

Ce n'était pas une évidence. Je ne rêvais pas de ça depuis que j'étais petite. J'ai toujours été attirée par le médical et le para-médical. Peut-être parce qu'à cause d'une maladie chronique, j'ai beaucoup fréquenté les hôpitaux depuis toute petite... J'ai été orientée en ST2S. J'étais plutôt moyenne en Seconde, surtout dans les matières générales. Et en ST2S, mes résultats ont grimpé. Je me suis intéressée à la médecine mais la perspective d'études longues et sélectives m'ont fait déchanter. J'avais beaucoup d'a priori sur le rapport aux corps, déclarant que je ne laverai jamais les gens. Ma mère me disait que j'allais devenir infirmière.

Finalement je me suis tournée vers la recherche médicale et le BTS BioAC. J'ai bossé pendant l'été pour rattraper mon retard par rapport aux STL. Le jour de la rentrée, je me suis effondrée : je ne voulais pas faire ça ! Heureusement, l'équipe du Pôle Sup' a su m'écouter et me conseiller. J'ai donc intégré la prépa IFSI.

Pourquoi avoir choisi l’Ensemble Baudimont ? Que vous a-t-il apporté ?

Je me suis sentie écoutée et comprise quand j'ai dû me réorienter. C'était une vraie chance et ça a été un déclic pour moi. J'ai toujours eu de bonnes relations avec les professeurs. Baudimont, c'est un lycée prestigieux où tout le monde est à l'écoute. Les salles sont dotées d'équipements de qualité pour de bonnes conditions de travail.

Si vous aviez un conseil à donner aux futurs diplômés…

Il faut être curieux, se renseigner, faire des recherches. Surtout il ne faut pas hésiter à se remettre en question et être curieux. On ne risque rien à aller s'informer. Je conseillerai aux élèves de se créer un compte LinkedIn et d'envoyer des messages.

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