Melchior Delavaquerie, collaborateur parlementaire à 26 ans

Melchior Delavaquerie, collaborateur parlementaire à 26 ans

Melchior Delavaquerie a 26 ans. Il a obtenu en 2016 un bac littéraire au lycée général de l’Ensemble Baudimont. Puis il a suivi des études de sciences politiques à l’université Paris-Panthéon-Assas ainsi qu’une année post-master en affaires publiques à Sciences-Po Paris (IEP).

En quoi consiste votre métier ?

Le métier de collaborateur parlementaire consiste d’une part à appuyer le député ou le sénateur dans la production de propositions de lois, d’amendements, de questions écrites/orales et d’autre part à l’accompagner dans ses déplacements, préparer son agenda et ses rendez-vous avec les différents acteurs de la circonscription dans laquelle il est élu. De plus, la communication et la gestion des réseaux sociaux occupent une place de plus en plus importante dans les tâches effectuées par un collaborateur parlementaire.

Quelles sont les qualités requises pour exercer ce métier ?

Pour être collaborateur parlementaire, il demeure nécessaire de faire preuve d’autonomie, d’organisation et de discrétion. La connaissance du fonctionnement des institutions françaises et européennes ainsi qu’un sens de l’analyse politique s'acquièrent par l’expérience mais doit déjà faire l’objet d’une maîtrise minimum.

Qu'est-ce qui vous plaît le plus dans ce métier ?

Tout d’abord, j’apprécie énormément la diversité des tâches à effectuer au quotidien, une journée ne ressemble jamais à une autre. Ensuite, c’est un métier où nous sommes très souvent en contact avec des personnes de tous horizons, sur des sujets très variés, ce qui constitue une richesse sur les plans humain et intellectuel.

Enfin, c’est un travail qui a du sens, puisqu’il permet au représentant de la nation pour le député et des territoires pour le sénateur de mener à bien son mandat conféré par les citoyens ou par les grands électeurs.

Quel est le plus gros challenge que vous rencontrez dans ce métier ?

Le plus gros défi de ce métier réside dans sa capacité à résister à la pression. Très souvent, la charge de travail est alourdie par des dossiers à traiter en urgence ; il faut être en mesure de prioriser ses tâches pour ne pas se sentir submerger.

Pourquoi avoir choisi cette voie ? Quel a été votre parcours pour exercer à ce poste aujourd'hui ?

J’ai choisi d’être collaborateur parlementaire car je suis passionné depuis mon enfance par la politique (curieux comme passion mais je me souviens déjà très bien avoir suivi l’élection présidentielle de 2007) et je souhaite mettre à profit mes compétences acquises lors de ma formation universitaire au service de la chose publique. 

Si ma formation en droit et en science politique m’a indéniablement permis d’être collaborateur parlementaire, mon engagement politique depuis l’âge de 17 ans m’a aidé à développer une culture politique importante et un réseau rendant plus accessible la possibilité de devenir collaborateur parlementaire. 

Pourquoi avoir choisi l’Ensemble Baudimont ? Que vous a-t-il apporté ?

L’Ensemble Baudimont est un établissement où j’ai pu progressivement prendre conscience de l’importance d’acquérir des connaissances, grâce à des professeur(e)s à l’écoute, pédagogues et une offre de disciplines très riche.

Si vous aviez un conseil à donner aux futurs diplômés…

Surtout s’écouter soi pour choisir les études qui correspondent à ses envies et sa personnalité. Peu importe les ambitions de l’entourage ou ce que fait son/sa meilleur(e) ami(e), le plus important est de prendre un chemin dans lequel il sera possible de s’épanouir.

Aussi, il ne faut pas avoir peur de se tromper, de ne pas réussir du premier coup un concours, un projet ; le principal est de garder en tête les raisons pour lesquelles on s’engage dans cette voie. Enfin, il ne faut pas hésiter à solliciter des professionnels (via LinkedIn par exemple), de se rendre dans les lieux où l’on souhaite éventuellement travailler plus tard pour aiguiller ses choix d’études et de stages.

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