Océane, la passion de la microbiologie

Océane, la passion de la microbiologie

A 28 ans, Océane Pichon-Péliks vit en Alsace où elle travaille comme technicienne de laboratoire pour Daiichi Dankyo. Elle a décroché son BTS Bioanalyses et Contrôles en 2016, aboutissement de sa passion pour la microbiologie.

En quoi consiste le métier de technicienne de laboratoire ?

Je suis technicienne de laboratoire en microbiologie. C'est surtout un travail dans l'industrie chimique dans laquelle nous fabriquons des principes actifs pour les médicaments.

Quelles sont les qualités requises pour exercer ce métier ?

La première des qualités, c'est d'avoir le BTS BioAC ! Ensuite, le travail pour l'industrie pharmaceutique exige de la rigueur, d'être très pro sur la traçabilité, d'être encore plus stricte dans un univers très réglementé.

Qu'est-ce qui vous plaît le plus dans ce métier ?

J'apprécie particulièrement ce travail axé sur la microbiologie. J'aime beaucoup ce domaine et observer des germes ou des micro-organismes. Observer du vivant, c'est fantastique. J'aime bien cette idée d'apporter la preuve que notre produit est "safe".


Quel est le plus gros challenge que vous rencontrez dans ce métier ?

Les challenges, c'était surtout dans l'agro-alimentaire. Dans ce domaine, le rythme est très soutenu, parfois à la chaîne. En pharmaceutique, nous avons un peu plus de temps mais il faut s'adapter à la traçabilité, aux bonnes pratiques liées à la réglementation américaine par exemple.


Pourquoi avoir choisi cette voie ? Quel a été votre parcours pour exercer à ce poste aujourd'hui ?

Le fil conducteur de mon parcours, c'est la microbiologie. Depuis que j'ai eu mon Bac STL à Guy-Mollet. J'aime les manipulations. Et la microbiologie, c'est moins abstrait ; c'est de la manipulation pure. Il y a moins de machines qu'en agro-alimentaire. Après mon BTS, j'ai travaillé en interim. D'abord à Dainville. Puis à Aurillac en CDD. Et pendant la crise sanitaire, j'ai fait de la virologie.


Pourquoi avoir suivi une formation au Pôle Sup' de l'Ensemble Baudimont ? Que vous a-t-elle apportée ?

Déjà parce qu'elle était à Arras, à côté de chez moi. L'autre solution, c'était La Madeleine. Là j'allais en cours en bus, je rentrais chez moi le soir. C'est moins cher que de payer un logement ou le trajet en train.


Si vous aviez un conseil à donner aux futurs diplômés, quel serait-il ?

Cette voie est faite pour eux s'ils aiment la manipulation, les analyses, le travail manuel et de terrain. Pour ça le BTS BioAC (ndlr : devenu BTS Bioanalyses en laboratoire de contrôles) est la voie idéale ; surtout après le Bac STL. L'alternance entre les cours et les travaux pratiques est parfaite. Après le BTS, avec le diplôme en poche, il ne faut pas hésiter à partir pour aller chercher des expériences dans d'autres régions. Il y a même des aides au logement pour ça.

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